Broché et extraits coupés

 



Mon livre broché vient aussi de sortir!



Pour fêter sa sortie, voici deux extraits que j'ai enlevés de mon manuscrit.

Le premier extrait se situe au chapitre 21, quand Aisling a été blessée par le Spektre:

Les Srå avaient des médications inconnues, elles avaient le savoir des plantes et des plaies empoisonnées. Elles pourraient sauver Aisling. C’était tout ce qui comptait, peu importait ce qu’il devrait promettre pour obtenir leur aide.

Il avait oublié que les Spektres imprégnaient les lames de leurs couteaux avec des poisons anesthésiants. Lorsqu'ils infligeaient des blessures à leurs victimes, celles-ci ne réalisaient que trop tard la gravité de la blessure, et le produit toxique avait déjà irrémédiablement empoisonné leur organisme. Lui-même était immunisé contre cette toxine spécifique, car les ministres d'Åran Pųkh subissaient une mithridatisation précoce à la plupart des poisons de leurs ennemis dès leur plus jeune âge.

Mais il n’en était pas de même pour la grande majorité des Vaħrelsiens. Et certainement pas pour une humaine chétive. Il avait été négligent et maintenant… Il avait moins d’une heure avant que le poison n’enlevât le dernier souffle d’Aisling.

 

Cet extrait permet en réalité de comprendre pourquoi Kemosh n'a pas lui aussi été empoisonné. 

Après mûre réflexion, je l'ai rajouté dans le format Kindle.

 

Voici le deuxième extrait, très spicy, que j'ai enlevé après avoir réécrit tout le chapitre 20. Cela vous donne une bonne idée de ce qui se passe dans la chambre à coucher (pure expression, parce que Kemosh n'est pas franchement un adepte de la routine sexuelle😉

Il se réveilla tôt. En forme comme toujours, d’autant qu’il sentait blotti contre lui le plus délicieux des petits déjeuners. Pas touche, cria sa conscience. Que dalle. Après tout, c’était bien ses vacances, oui ou non ?

Il commença par tâter le terrain au niveau des hanches et il sentit son corps féminin glisser contre le sien dans la recherche d’une caresse plus appuyée. Ouaiiis. Qui avait dit déjà que l’interdit rajoutait du piment ? Sûrement un adepte d’Edenshikal. Il avait entendu raconter qu’ils s’adonnaient au bondage et rien que pour ça, il avait failli se convertir.

Son doigt glissa vers sa braguette et fit coulisser la fermeture éclair tout doucement, prenant bien soin d’adopter des gestes d’une lenteur suppliciante. L’attente le rendait dingue et il sentit la sueur monter à son front. Se mordant les lèvres pour s’empêcher de jurer, il arriva enfin à la butée et écarta délicatement les pans entrouverts pour glisser l’index. Il sentit sous son doigt le rebord de sa culotte, se coula dessous et continua son chemin, aussi léger qu’une plume sur sa peau. Il atteignit enfin son mont de Vénus glabre et quand son doigt gravit la montée pour atteindre enfin la crevasse promise, il n’en pouvait plus. Il glissa son autre main dans son futal, empoigna son sexe qu’il fit coulisser en cambrant les reins. A cause de son mouvement involontaire, son doigt pénétra dans sa fente et toucha son bourgeon. Il la sentit frémir et il réitéra doucement du bout de l’ongle. Une rosée humidifia son doigt en retour et il continua à la cajoler tout en se masturbant. Putain, il n’avait rien connu d’aussi bon. Le fait même qu’elle ne soit pas complètement réveillée, le danger de s’en prendre une si elle n’était pas consentante et son désir qui s’amplifiait le faisait monter à des sommets inégalés.

Soudain, il l’entendit gémir.

-       Kemosh…

C’était bien son nom, là, ouais ?

Il la retourna d’un seul coup contre lui, l’embrassant avec ardeur, tandis qu’il la pénétrait avec un deuxième doigt. Elle se cambra contre lui, fourrageant dans ses cheveux défaits et s’ouvrit si délicieusement qu’il poussa un gémissement torturé. Son aine s’imbriqua parfaitement entre ses jambes et il la fit aller et venir sur lui, dans une caresse érotique délicieusement dépravée. Elle se releva et, dans le même mouvement, ôta son chemisier. Par les couilles fripées d’Åran Pųkh. Ses seins parfaits n’attendaient que sa bouche et il se pencha en avant pour les grignoter, abaissant le soutien-gorge dessous. Elle se mouvait comme une sirène au-dessus de lui et si elle continuait ainsi, il allait exploser.

-       Attends, Beauté, attends…

-       Mmmh, quoi, Kemosh ? Tu n’es qu’un allumeur ?

Râââ… Mais qu’est-ce qu’elle lui disait là ?

Il la fit basculer sous lui, arracha son pantalon en cuir et se baissa pour descendre son jean. Voilà, chose faite. Il remonta en embrassant chaque parcelle de peau, gouta sa chair derrière son genou, souleva sa jambe et continua, jusqu’à son ouverture dans laquelle il glissa la langue, posant sa cuisse derrière son cou.

Il l’entendit gémir et supplier, suça son bourgeon et souffla dessus avant de laisser ses doigts jouer avec. Il la sentit se tendre et s’arrêta.

-       Kemosh !

-       Eh, Beauté, qui a dit que tu y avais droit ?

-       Oh !

Il se mit à rire en voyant son air outré, ses cheveux éparpillés et ses joues enflammées. Putain, elle était plus que belle. C’était une foutue sirène.

-       Je vais te…

Elle s’arrêta soudain, les yeux écarquillés, fixant son sexe avec stupeur.

-       Euh, qu’est-ce que c’est que ça ?

Kemosh, qui savait très bien de quoi elle parlait, répondit sarcastiquement :

-       Le loup.          

Il avait décidé d’enjoliver l’apparence de son pénis et il y avait un paquet de fois réussi, de son avis. Une variété de piercings de formes diverses décoraient son sexe, conférant à celui-ci une allure que nombre de ses partenaires appréciaient. Bien que certaines cérémonies initiatiques s'inspirassent de l'apparence dénudée de leurs divinités, rares étaient les initiés qui osaient arborer une telle profusion. Cependant, Kemosh avait toujours eu une vision audacieuse des choses.

Ça n’avait pas l’air d’enthousiasmer Aisling plus que ça, cependant.

-       Ça fait quand même beaucoup.

Kemosh n’avait jamais été un petit modèle ; avec les accessoires, il était impressionnant –et Aisling était humaine. Il approcha lentement d’elle, frotta son sexe contre le sien, attendit qu’elle gémisse puis s’arrêta.

-       Beauté, mets-toi dessus. Tu feras ça à ton rythme, je te promets que tu vas t’éclater. Mais si on s’arrête maintenant, je te jure que je vais mourir.

Son sourire le rassura : elle ne voulait pas sa mort. Elle se plaça comme il l’avait dit et commença à se caresser sans le toucher. Il se mordit la lèvre, s’empêchant de lever les mains pour se masturber devant un tel spectacle. Au contraire, il les posa sur ses hanches, accompagna ses gestes et, petit à petit, elle descendit sur lui.

Il se contenait avec peine, mais la laissa suivre son rythme, avalant sa queue centimètre par centimètre. Quand elle l’eut complètement en elle, elle s’immobilisa, savourant sa plénitude et la sensation étrange que ses piercings lui procuraient, puis entama de petits mouvements prudents, de plus en plus lascifs à mesure qu’elle prenait confiance et ressentait du plaisir, se resserrant par à-coups autour de lui. Elle augmenta enfin la cadence avec le désir qui faisait exploser son corps en petites particules vibrantes.

Enfin, ils n’y tinrent plus et Kemosh rua vers elle tandis qu’elle hurlait de plaisir, s’accrochant à ses hanches avant de basculer sur le dos. Il augmenta le rythme, la prenant avec brutalité et Aisling le poussa dans ses retranchements. Enfin, ils explosèrent dans une intense jouissance qui les fit vibrer à l’unisson, si fort, si haut, qu’ils mirent une éternité à pouvoir parler.

-       C’est ce que j’appelle de super vacances, murmura Kemosh, la voix rauque, aussi incapable de bouger une main que s'il s'était agi de sauver sa vie.

Le rire épuisé qui s’éleva à côté de lui le convainquit qu’elles allaient merveilleusement se passer s’il n’en tenait qu’à eux.

 

Dites-moi ce que vous en pensez et si ce dernier extrait aurait mérité de rester dans mon roman!


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